La NGAP infirmier…Pourtant incontournable dans le quotidien de quasiment toute infirmière libérale* qui souhaite percevoir des revenus chaque mois, elle n’est pas forcément source d’épanouissement professionnel ou personnel… #CestLeMoinsQuonPuisseDire On vous propose de revisiter la NGAP infirmier par le biais de 5 conseils pour optimiser et fluidifier la manière de coter vos actes.

* On écrit infirmièrE, mais on cause pour tou-te-s les IDEL, qu’ils et elles se considèrent infirmier ou infirmière ou même autre chose 😉!

gif student

Conseil n°1 : prendre en compte l’avenant 6

Une des plus grandes subtilités de la NGAP est qu’elle est souvent mise à jour. Les cotations changent (heureusement souvent pour majorer la rétribution assurée par les actes), de nouveaux avenants sont crées. La NGAP infirmier compte dorénavant 7 avenants. Mais l’avenant 6 est celui qui doit le plus attiser votre attention car :

  • il s’agit d’un des plus récents ;
  • il implique énormément de petits et grands changements dans l’art de coter ;
  • il s’étale sur plus de 120 pages à lui tout seul #Gloups ;
  • il apporte son lot de revalorisations symboliques ou économiques #CestBonPourLeMoral ;
  • il permet d’éviter certaines situations où les indus étaient fréquents auparavant.

Voici les 4 principaux changements qui découlent de l’application de l’Avenant 6.

  1. Le zonage. Trois nouveaux contrats incitatifs ont été crées : de belles opportunités pour s’installer dans certains recoins de France bucoliques ! En contrepartie, vous ne pourrez plus vous lancer dans une zone très dotée ou intermédiaire si elle est à côté d’une zone sur-dotée… Sauf si vous prenez la place d’une autre IDEL.
  2. Le BSI/DSI. Cela entraîne tellement de conséquences que ce sera l’objet de notre conseil n°2 😍.
  3. Le recours au numérique. Le télé-soin infirmier, ça existe, c’est possible techniquement et juridiquement, et c’est même remboursé par la sécu ! Vous pouvez sous certaines conditions coter des actes assurés en visio, facturés entre 10 et 15 euros, et cumulables avec d’autres actes.
  4. Création de nouveaux actes et revalorisations d’anciens. Quelques exemples pour vous mettre l’eau à la bouche 👄 : avec la MIE, vous gagnez 3,15 € de plus si vous vous occupez d’un enfant de moins de 7 ans ; AMI 5,1 pour les pansements et bande de compression ; AMI 11 pour un bilan initial pour les pansements lourds et complexes. Ils ont craqué à la CPAM 🤩 !

Conseil n°2 : comprendre la différence entre BSI et DSI

La grande nouveauté, c’est que le BSI permet d’évaluer la charge de soin d’un patient. Les prises en charge seront revalorisées si les patients sont lourds, même si on n’y passe pas forcément plus de temps. Concrètement, jusqu’à nouvel ordre :

  • BSI pour les personnes de plus de 90 ans ;

  • DSI pour tous les autres.

Le BSI permet de déterminer si la prise en charge infirmier-e du patient est légère, intermédiaire ou lourde. Ainsi, pour chaque jour de prise en charge, l’IDEL pourra coter :

  • 13 euros pour les patients légers ;

  • 18,20 euros pour les patients intermédiaires ;

  • 28,70 euros pour les patients lourds.

Bien sûr, le forfait peut être cumulable avec certains actes : perfusion, pansements lourds, etc.
En plus, le premier BSI est facturé 25 euros/patient à l’Assurance maladie. Il est possible de le renouveler une fois la première année, puis ensuite une fois par an, à hauteur de 12 euros à chaque fois.

Je me forme sur la NGAP

Conseil n°3 : connaître par 💜 les règles de cumul

Vous avez sûrement en tête cette règle générale sur le cumul des soins, apprise par cœur à l’IFSI. Au cours d’une même séance :

  • vous facturez à 100 % le premier acte ;
  • vous facturez à 50 % le second ;
  • vous ne facturez pas les autres actes.

Si les choses étaient aussi simples, il n’y aurait pas besoin de centaines de pages dans la NGAP des infirmiers ! Car il existe des exceptions. Certains actes sont cumulables à taux plein ou à 50 %, d’autres non. De plus, à chaque ajout d’avenant ou modification de la nomenclature, les règles de cumul sont modifiées 😵‍💫.
Rendez-vous à la formation NGAP pour bien connaître toutes ces règles !

Conseil n°4 : avoir en tête les erreurs de cotation les plus courantes

Voici une sélection pour vous des erreurs de cotation les plus fréquemment commises par les IDEL :

  • l’erreur de cumul. La solution : avoir un bon mémo au format digital des règles de cumul ;
  • la sur-cotation. La solution : toujours opter pour l’acte ou le cumul d’actes qui rapporte le moins en cas de doute ;
  • l’erreur du type d’acte. La solution : en cas de doute, sollicitez un expert de la NGAP en formation, ou posez votre question sur un groupe Facebook d’IDEL ;
  • oublier des indemnités liées au déplacement. La solution : vérifiez juste avant de télétransmettre des lots que vous avez bien ajouté les indemnités de déplacement.

Conseil n°5 : rafraîchir 🧊 régulièrement ses connaissances

Malgré toute votre bonne volonté, et votre lecture assidue et régulière de la nomenclature itself, il est difficile de tout mémoriser et d’être sûr de ne passer à côté d’aucune info. C’est notamment pour cela que des organismes de formation continue des pros de santé proposent des formations spécialement consacrées à l’étude pratique de la NGAP et de ses évolutions ♻️.

Vous souhaitez appliquer tout de suite ce cinquième conseil ? Tagada SoinSoin main dans la main avec Santé Académie vous a concocté une formation spécialement dédiée à la NGAP infirmier 🚀!

Je découvre le catalogue DPC & FIF-PL en ligne

Étiqueté dans :