Comment (bien) utiliser la nomenclature ? 7 conseils. Que vous veniez de commencer comme infirmier ou infirmière en libéral, ou que vous soyez « un vieux d’la vieille » (on adore les expressions rigolotes par ici 😁!), il y en a une qui doit souvent être source de préoccupations : la nomenclature. La convention et ses avenants, qui réglementent non pas vos moindres faits et gestes, mais vos moindres manières d’être payé pour les actes que vous délivrez ! Aujourd’hui, on vous livre 7 conseils pour mieux l’utiliser !

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Savoir bien ce que la nomenclature définit

Bon déjà, entendons-nous bien ce qu’on met derrière « nomenclature ».

Le mot complet, c’est en fait « nomenclature générale des actes professionnels », qu’on appelle aussi NGAP.

⚠️ Ce n’est pas le seul texte qui réglemente la profession d’infirmier libéral ! Vous avez notamment :

  • le Code de la santé publique ;
  • le Code de déontologie ;
  • la Convention nationale des infirmières et infirmiers libéraux et ses avenants ;
  • la nomenclature générale des actes professionnels.

#pourquoifairesimplequandonpeutfairecompliqué

La nomenclature est un document au format .pdf très souvent mis à jour, et sa dernière version est toujours téléchargeable sur le site de l’Assurance maladie. La nomenclature liste les actes que vous pouvez faire et facturer pour qu’ils soient pris en charge par l’Assurance maladie et les mutuelles. Et les conditions qui permettent cela.

Se tenir au courant de ses mises à jour

Second point source de complexité : la NGAP est très souvent mise à jour !

Par exemple, ces lignes sont écrites le 21 mars 2023.

Et bien, sur le site de l’Assurance maladie qui donne accès à la NGAP, on trouve 2 versons de la NGAP 🤭 :

  • une du 23 mars 2023 !
  • une du 5 septembre 2022.

Et ces 2 fichiers ont certaines différences !

Il faut donc sans cesse se mettre à jour. Soit en regardant la source principale, la NGAP, soit des sources secondaires (on en reparlera) qui vous mâchent le travail.

Avoir la fiche pratique NGAP

Essayer de comprendre correctement ce qu’on y lit

En Français, on aime bien faire des phrases longues… (Qui a dit que ça se voyait aussi dans cet article ?!)

Et clairement, les rédacteurs et rédactrices de la NGAP sont français(e)s 😁!

Vous devrez probablement vous y reprendre à plusieurs reprises en lisant le nom des intitulés des actes. Qui s’étalent parfois sur 3 ou 4 lignes (pour une seule phrase). Rassurez-vous, ça fait cet effet à tout le monde !

Il faut simplement prendre son temps et ne pas hésiter à relire plus doucement plusieurs fois.

S’informer auprès de sources fiables

Vous n’arrivez pas à comprendre le texte d’origine ? Vous avez peur de faire des erreurs d’interprétation ?

On a trouvé une solution pour vous 🔑!

Notre expert Philippe Gras ! IDEL depuis 2003, Philippe connaît la NGAP (et ses mises à jour) dans les moindres recoins. Il est notamment le fondateur de « IDEL conseil » et informe les infirmiers et infirmières françaises pour mieux comprendre et interpréter la NGAP.

Vous pouvez par exemple profiter de ses connaissances dans 2 de nos formations :

Notre expert vous a aussi concocté des fiches pratiques NGAP gratuites  :

Revoir le webinaire NGAP

Ne pas hésiter à poser des questions quand on se sent perdu

Vous avez un doute sur la bonne façon de coter un acte ? Sur le nombre de passages auquel vous avez le droit, sur le cumul des actes, la facturation des déplacements…

Posez vos questions !

Chez nous, vous pouvez le faire :

Si quelque chose est trop beau pour être vrai… C’est sûrement qu’on a mal interprété la NGAP !

Vous avez l’impression qu’avec ce nouveau patient, vu tout ce qu’il y a besoin de faire à chaque passage, et ce 3 fois par jour, vous allez presque pouvoir n’avoir que lui dans votre tournée, tellement il y a d’actes à facturer ?!

Et bien, désolé de vous le dire, mais c’est probablement parce que vous faites erreur sur les règles de cumul ! C’est clairement une des erreurs les plus courantes chez les IDEL : certains actes sont cumulables, d’autres non. Et à chaque fois que de nouveaux actes sont ajoutés dans la nomenclature, il faut s’interroger sur leur cumul… 🤯

Donc, gardez cette règle simple en tête : si vous avez l’impression que vous allez pouvoir facturer plusieurs dizaines d’euros pour un seul passage, c’est que vous faites erreur sur la façon de coter vos actes !

Être rassuré sur le fait qu’un indu n’est pas une punition !

Vous êtes contacté par la sécu, elle vous dit que vous avez facturé en trop certains actes ? Pas de panique ! Voyons les choses positivement : la sécu n’est pas là pour vous punir ! Elle essaie simplement de vous prévenir le plus tôt possible pour que vous ré-ajustiez votre façon de facturer vos actes, c’est tout !

👉 Vous souhaitez mettre toutes les chances de votre côté ? Rendez-vous dans notre formation NGAP !

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